Ce roman m'a paru trop long et trop conventionnel surtout e égard de la grande originalité dont a fait preuve l'auteur dans ces deux premiers romans "Tonton Clarinette et …) ou il laissé éclater avec brio tout ce qui lui venait de son côté mi- haïtien.
On est cette fois-ci dans le thriller juridique. Ce n'est pas aussi bien à mon avis que du "John Grisham" ou que les enquêtes de Mickey Haller dans les romans de "Michael Connelly"... dont certaines comme la première, m'ont semblé bien plus intenses.
J'ai apprécié d'apprendre les différences entre le système judiciaire américain et l'anglais (au niveau du choix du jury par exemple). Son héros est un personnage un peu générique qui nous donne une impression de déjà vu.
La situation de départ est assez intéressante Terry Flint, qui n'est qu'employé" dans un prestigieux cabinet d'avocat, se trouvant poussé par les évènements dans l'équipe de défense de son plus grand ami d'enfance accusé du meurtre d'une femme dans sa chambre d'hôtel le soir même où il a assisté à un gala ou il a reçu le prix de la personne éthique de l'année. Sauf que depuis ce Vernon est devenu est devenu glamour, riche et puissant et surtout la personne qu'il déteste le plus parce qu'il l'a injustement accusé de vol ce qui a entraîné son renvoie de "Cambridge" Par ailleurs la chérie de Flint a fini par épouser Vernon.
La préparation du procès occupe les trois quart du roman. il y a des détails à vérifier pour préparer la défense (il y avait-il un chocolat ou un bonbon à la menthe) sur la taie d'oreiller de la victime? Il y a avait -il une deuxième femme blonde dans une robe verte pendant le gala?
Terry est persuadé que Vernon est l'assassin mais il commence à avoir des doutes aussi son cabinet d'avocat car elle est dirigée par un vieillard, star juridique secret et manipulateur qui semble vouloir le licencier, le soudoyer et le promouvoir simultanément .
En fond historique on entends beaucoup parlé du mariage de William et de Kate Middleton.
Parfois, les personnages perdent leur utilité pour M. Stone et disparaissent, point final. Parfois les confessions sonnet faux.
Terry semble de facto être un gars très maussade et le roman change n'arrête pas d'ouvrir des portes qui ne se ferment pas. Les transitions ne sont pas assez fluides, et ne relancent pas le rythme ou l'intérêt.
Disons que j'ai trouvé ce roman convenable sans plus. La meilleure partie étant le procès lui même, les 150 dernières pages.