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Birdman, Babel, ce réalisateur a quand même de sacrés films à son actif donc j'en attendais un minimum de celui-ci. Cette critique n'engage que moi depuis ma sortie de la salle. J'accepte les lancés...
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le 14 janv. 2016
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Avis aux passionnés d'Art, de destin passionnant, d'Histoire, cette biographie pourrait bien vous captiver. Alexandra Lapierre est une écrivaine que j'ai connu avec Artemisia (un autre livre à lire) et qui a une plume juste, douée pour ponctuer ces récits de faits réels harmonieusement mis en roman.
William Petty. William Petty. Le nom n'évoque rien. Mais ce paysan du Nord de l'Angleterre a été le premier chasseur de trésor, oeuvrant pour Thomas Howard, le comte d'Arundel. Entre les guerres civiles dans le nord de l'île, pris sous l'aile du paroissien du village, il devient l'arme d'érudition la plus aiguisé du comte. En 1620, cet aventurier a parcouru la Hollande, l'Italie, la Grèce, la Turquie de l'époque tableaux, sculptures, tapisseries et autres trésors dans les galeries anglaises. Pillage? Sauvetage? Ce brigand; mais aussi aventurier et avant tout amoureux d'art, a conquis les cours, les cœurs sur plusieurs continents.
On retient du quatrième de couverture cette phrase marquante: 'L'histoire l'a oublié. Son destin pourtant est prodigieux'. Arrivant à se faire invisible, le secret pour obtenir ces œuvres, William Petty a accumulé les succès, principalement de grandes peintures italiennes de la Renaissance, tout en faisant face à des échecs (la frise du mur de Constantinople qui finira sa course par terre en miettes).
Sous un nombre prodigieux de référence, c'est aussi Alexandra Lapierre qui apparait en chasseuse de trésor nous livrant celui-ci: un homme qui a façonné l'histoire à sa façon. Le livre se dévore, très fluide, parfois croulant d'information mais on ne s'en souci pas car tout reste compréhensible et documenté d'images.
Un coup de cœur qui vous donnera envie de découvrir d'autres œuvres de sa biographie et de prolonger encore un peu ce voyage international en 1600.
Créée
le 21 janv. 2016
Critique lue 179 fois
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