Le second tome se terminait avec la station courant à sa perte et les navettes s'écrasant sur terre, alors qu'on comprenait enfin pourquoi certains terriens étaient hostiles et d'autres pas. Une histoire qui tient la route et qui explique tout à fait le fait de devenir des fous sanguinaires.
Dans ce tome, tous les héros sont sains et sausf sur terre, mais on ne peut pas en dire autant pour tous les personnages secondaires auxquels on aurait pu s'attacher si un peu de temps était donné au développement des personnages. Les héros eux, sont affectés, ce qui est triste pour eux et pour nous parce qu'on doit lire leur deuil avec perplexité.
Sur terre donc, les adultes qui se disent intelligents agissent comme des crétins prétentieux et foutent la merde dans l'harmonie du camps des survivants. Là où cent délinquants étaient parvenus à se faire une vie paisible, ils ré-instaurent une société tyrannique et prévoient d'exécuter ceux qui ne sont pas d'accord parce que c'est le meilleur plan lorsque l'humanité n'est plus que quoi, deux cents personnes ? Donc il se passe un peu quelque chose, puis plein de gens meurent sans raison et tout le monde finit par être content parce qu'on est plus fort lorsqu'on est unis.
Beaucoup de pages sont consacrées aux amourettes, à des bisous et des embrasses et des hésitations et des embrasses et des bisous. Glass fait encore la rebelle en s'éloignant du groupe parce que pourquoi pas, et elle merde mais finalement tout va bien, parce qu'elle n'est définitivement pas juste une petite bourgeoise bonne à rien. Way to go, Glass. D'ailleurs tous les personnages parviennent à prouver la force de leur caractère, Clarke dans son sang froid dans les situations difficiles, Bellamy par son courage et sa force, Wells par sa capacité à diriger et tous, d'une manière générale, par d'autres qualités qui sont honorables et que tous les autres personnages leurs reconnaîtront avec des étoiles dans les yeux. C'est très beau, fort, émotionnel mais quant même solide, courageux et définitivement unique dans son genre, comme chacun des personnages.
J'imagine qu'il se passe quelque chose dans les flashbacks mais je n'arrive plus à me souvenir de quoi. Probablement des événements difficiles qui donne beaucoup d'épaisseur aux personnages et parviennent enfin à les rendre attachants. Nan, je rigole.
A la fin, ça finit. Bien je suppose, sous certains aspects. Pas trop bien non plus parce qu'on ne voudrait pas que les jeunes qui lisent le bouquin se méprennent et pense que la vie est facile. La vie, c'est dur, c'est une salope qu'on ne survit pas sans certaines cicatrices. Ce qui est important, c'est de retenir les leçons qu'elle nous enseigne, et ça les personnages le font, donc tout va bien.
Juste une petite remarque, lorsqu'on fait des choses horribles à des êtres humains en se justifiant par un "si c'est pas moi qui le fait, ce sera quelqu'un d'autre", c'est généralement signe qu'on fait tout de même quelque chose de mal. Donc ouais, irradier des orphelins pour protéger sa fille, nope, c'est jamais quelque chose d'acceptable. Surtout qu'ici ça ne sert à rien puisque la colonie n'a pas de plan B à part retourner sur Terre, donc au final, les parents de Clarke ont juste torturé des gamins des semaines durant pour rien. Heureusement que ce sont des gens biens. C'est le Chancelier Rhodes qui est méchant. Sauf à la fin parce qu'il comprend les erreurs qu'il a faites. Donc tout va bien.
Le tome second, c'est là : http://www.senscritique.com/livre/Les_100_21eme_jour/critique/64756137
Alors que le premier, c'est de ce coté : http://www.senscritique.com/livre/Les_100_tome_1/critique/64755973
La suite, j'espère que c'est pas pour tout de suite. Remarque que je la lirai. C'était très distrayant. Pas très intéressant, mais distrayant.