Love at the first sight, comme ils disent.
J'ai rencontré le Docteur en 2011. J'en avait déjà entendu évidemment, je l'avais même peut-être déjà apreçu à plusieurs reprises, mais ce n'est que recemment que j'ai décidé qu'il était temps que j'apprenne à la connaître.
Alors, j'ai embarqué à bord du Tardis avec lui, et je me suis laissée guider vers les étoiles.
Et instantanément je me suis mise à l'adorer.
Il m'a emmené voir la fin de la Terre. J'ai assisté à la fin du monde, fuit la fin du temps. J'ai rencontré Dickens, salué Shakespeare et Agatha Christie, appris à détester Madame de Pompadour. J'ai frémi au son de la voix des Daleks, craint les Cybermen. J'ai redouté le lire de the Master. Je n'ai pas osé cligner les yeux en face des Anges.
J'ai vu des Sontariens, des Slitheens, des Oods, des Vestiforms. J'ai rencontré les humains du futur, les Chats, et the Face of Boe. J'ai ri de l'audace du Docteur, et applaudi ses exploits. J'ai adoré son ingénuosité, apprécié les clins d'oeil.
J'ai senti mon coeur se briser en même temps que le sien. J'ai pleuré pour Rose, protesté de tout coeur pour Donna. Je l'ai détesté un petit peu, mais j'ai continué de le suivre. Je le suivrais partout, de toute façon, quoi qu'il arrive, et jusqu'au bout. Et na.
Il a changé. Il a perdu ses grandes oreilles, et son sourire géant. J'ai eu peur, un peu, de ne jamais lui retrouver son charme.
Mais il était tout aussi charmant, ce nouveau Docteur, avec ses grimaces, et ses "Allons-y". Puis à nouveau, il changeait. Trop vite. C'est que je m'y était habitué. J'ai assisté aussi impuissante que lui à sa transformation. Mais vite j'ai été rassurée. C'était toujours lui. Plus jeune, mais lui, l'unique.
Parce que le Docteur, quoi qu'il soit, qui qu'il soit, il est toujours formidable.
Et ça, c'est pas donné à n'importe qui.