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J’ai toujours idéalisé la Scandinavie, ces terres de vikings que l’on connaît surtout pour ses meubles aux noms imprononçables et son modèle social souvent cité en exemple, pour ses prisons, son système de santé, sa politique migratoire, son idéal de formation aux gestes de premiers secours, la moralité de ses élus, etc. Depuis une grosse dizaine d’année et l’arrivée de Stieg Larsson, ces pays se sont taillés la part belle dans les polars édités en France, avec quelques têtes d’affiche comme Henning Mankell, Jo Nesbo, Jussi Adler-Olsen ou encore Camilla Lackberg. Il faudra aujourd’hui compter sur un petit nouveau qui devrait s’installer durablement, Ingar Johnsrud.


Le titre original« Wienerbrorskapets » est imprononçable mais se traduit par « la confrérie de Vienne« , en référence à la Société pour l’hygiène raciale dont il est question dans le roman. L’éditeur français a choisi un titre plus proche de celui de l’éditeur anglophone, qui avait choisi « Those who follow« , plus en lien avec l’aspect sectaire de l’histoire.


Difficile de résumer ce roman sans trop en dire afin de ne pas gâcher l’intrigue ! Le commissaire Fredrik Beier est chargé d’enquêter sur la disparition de la fille et du petit fils d’une responsable politique chrétien-démocrate au sein d’une secte s’appelant La Lumière de Dieu. Une flic du renseignement intérieur, Kafa Iqbal, est chargée de lui prêter main forte. Une enquête banale, jusqu’à ce que la ferme dans laquelle s’était retirée la communauté ne devienne la cible d’un bain de sang, et que la plupart de ses membres soient portés disparus. Autre élément troublant, celle ci cachait dans son sous-sol un laboratoire ultra-sécurisé, dont personne n’est capable de dire à quoi il pouvait bien servir. La suite est une course contre la montre, mêlant pêle-mêle un tueur aussi redoutable qu’insaisissable, des morts, un couple d’homosexuels kidnappés, encore des morts, du terrorisme biologique et des nazis.


Premier roman d’une trilogie qui s’annonce franchement pas mal, Les adeptes est un très bon polar, chargé d’hémoglobine et aux rebondissements incessants, avec une histoire qui pour autant tient la route. J’ai adoré dévorer ce roman, et une fois la moitié du bouquin atteinte, impossible de m’arrêter de lire ! Je ne peux que conseiller, et être impatient que le second tome, Kalypso, qui sort ce mois-ci en Norvège soit publié en France.

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le 17 août 2016

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Brice B

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