Les Arbres ne montent pas jusqu'au ciel par Plume
C'est un roman très féminin que nous livre ici Marianne Rubinstein à travers de journal d'une femme au bord du gouffre.
On ne sombre jamais toutefois dans le larmoyant, la narratrice confie sa douleur et ses difficultés à son journal mais sans auto-apitoiement, on est plutôt dans la clairvoyance intelligente et froide presque distante...
J'ai beaucoup aimé ce personnage narrateur et la forme journal de ce roman.
Yaël est une femme de mots et Rubinstein lui prête une plume efficace et intelligente, plaisante à lire.
A la lecture du résumé je m'attendais un peu à une complainte sur la difficulté de nos vies de femme et la crise de la quarantaine... Au final non, c'est juste une belle photographie féminine à la fois réaliste et touchante, une tranche de vie qu'on savoure.
J'ai appris après lecture que c'était le second roman de Rubinstein mettant en scène ce personnage, le premier Le journal de Yaël Koppman qui se passe dix ans avant et je regrette bien de ne pas avoir commencé par celui-là mais je le lirai tout de même à l'occasion.
C'est en tous les cas une belle découverte de l'auteur à travers ce roman qui me donne envie de découvrir le reste de son œuvre.