Mia, surnommée Rabbit, a une quarantaine d’années et un cancer en phase terminale. Après s’être cassé la jambe, elle est emmenée dans une maison pour des soins palliatifs. Mais elle reste bien entourée de sa famille.
Sa fille, Juliet, qui a une douzaine d’année. Ses parents, qui veulent tout tenter pour la sauver, même s’ils savent au fond d’eux qu’ils ne pourront pas. Sa sœur, son beau-frère et leurs 4 garçons. Son frère Davey, revenu d’Amérique pour elle. Sa meilleure amie Marjorie. Et bien d’autres encore, mais aussi ses propres souvenirs, de lorsqu’elle était adolescente et amoureuse du chanteur du groupe de son frère.
Le titre l’annonce, cette histoire ne sera pas très drôle (et encore on ne tombe pas dans le pathos, il y a de l’humour). Mais elle raconte la vie, la vraie. Avec les bons côtés, les mauvais, les aventures quotidiennes d’une grande famille. Les personnages sont très touchants et très réalistes. J’ai parfois regretté qu’ils soient si nombreux, je me suis parfois un peu perdue, notamment entre les fils de Grace (la sœur) ou les copains du groupe de sa jeunesse, mais ce foisonnement crée aussi la vie. J’ai adoré voir des scènes marquantes de la vie, comme les premières règles de Juliet (dans la voiture avec son oncle !) ou les disputes et complicités des couples (les parents ou Grace et son mari).
C’est vraiment un très beau roman, sortez quand même les mouchoirs pour les dernières pages (même si on est prévenu, on ne peut pas s’empêcher de verser une larme). Chose assez rare, j’ai même envie de le relire, maintenant que je connais tous ces personnages, pour rester encore un peu dans ce cocon familial, uni face à l’adversité. Je vous le conseille très vivement !