Et voici la fin du diptyque Calame !
J'étais très impatient de lire cette suite lorsque j'avais fini le tome 1, et mon attente a été récompensée.
je craignais un peu, en me replongeant dans l'univers de Calame, qu'il me soit difficile de retrouver mes marques. Presque trois ans s'étaient écoulés depuis ma lecture du premier volume tout de même.
Heureusement, Paul Beorn est conscient de cela et ménage son lecteur, prenant le temps de le remettre en condition. Il est aidé en cela par sa structure narrative, déjà présente dans le tome 1 : le récit rapporté. En effet, l'histoire oscille toujours entre le présent de Maura, jeune lieutenante de la rébellion de Darran Dahl emprisonnée dans la capitale, et son récit des événements ayant précédés son arrestation auprès du plus grand conteur du royaume.
Et grâce à ces récits, on retrouve plus facilement le fil narratif.
Ce tome 2 étant aussi le tome final de Calame, les évènements s'accélèrent fort logiquement. Le récit est sans beaucoup de temps morts, Maura cherchant toujours à s'évader avec ses autres camarades prisonniers avant qu'on ne les fasse exécuter.
on continue de suivre en parallèle le Conteur royal, qui ne se contente pas d'interroger Maura, mais va aussi voir d'autres prisonniers, voire même des gardiens de la prison pour obtenir plus de détails pour son récit.
Le rôle du Calame (dont je ne dirais une fois de plus rien du tout, parce que : no spoil) est encore plus prégnant que dans le tome 1, et va constituer l'enjeu de ce second roman. Les révélations et coups de théâtre vont bon train dans ce volume, et j'y ai bien trouvé mon compte.
Les qualités d'écriture de Paul Beorn sont toujours au rendez-vous, avec de magnifiques personnages et de très bons dialogues. Plusieurs scènes sont réellement poignantes et même cette ordure de Roi Lumière arrive à être touchant dans sa folie.
Le roman m'a beaucoup plus, comme son prédécesseur, et je suis bien content que ce diptyque romanesque existe !