Les Écureuils de Central Park sont tristes le lundi par francoisemarquez
Moi aussi je suis triste, triste de m'être ennuyée à ce point, et en plus je suis allée jusqu'au bout... oui, jusqu'à la page 848. A bout de souffle, je suis, enfin, plutôt à bout de force. Que de volonté pour terminer ce pavé. Bon, d'accord, Pancol c'est pas franchement de la grande littérature, mais justement j'attendais un moment agréable, un petit bonheur sucré, facile qui me mettrait le sourire aux lèvres comme les précédents. Avant il y avait une petite intrigue qui nous tenait en haleine. Là, rien, rien de rien, niet, nada, queutchi, nothing. Pas la moindre miette de suspens. La joyeuse clique des Joséphine, Hortense, Zoé, Shirley, Gary, Philippe est toujours attachante (y compris le chien) mais Pancol s'essouffle (nous aussi) sur leurs destins respectifs éparpillés au début, se retrouvant dans les derniers pages (on s'en doutait à peine) pour le happy end. On assiste page après page à leurs problèmes d'intégration au niveau du vécu et, grosso modo, on a une belle leçon de vie, genre il faut savoir choisir pour réussir, prendre des risques et savoir rêver car "c'est dans le rêve que respirent les âmes". Le pompon revient au personnage Junior, qui du haut de ses trois ans, résonne de façon hallucinante et même surréaliste (faut dire qu'il est surdoué) et qui, de surcroit, est doté d'un don de supervision. Mais au moins, là, on peut rire un peu.
Non, là, Pancol, ... même pas sur la plage cet été !