Je pensais qu’il s’agissait d’une histoire d’amour impossible, comme semble le suggérer le 4eme de couverture. Mais cet adultère, cette passion dévorante, certes très bien écrite, ne couvre pas 50% du livre. Et hélas, les premiers passages sont brillants et lumineux : on est transportés ; mais rapidement ça devient glauque, puis trash, puis sordide. Bien sûr, les histoires d’amour finissent mal…
Le reste est un mix très varié de sujets inattendus : l’histoire de l’écrivaine, l’histoire de sa mère et des grands parents, son travail (il y a des passages passionnant comme celui parlant de l’hôpital psychiatrique autrichien Steinhof où les nazis ont exécuté en grand nombre enfants et adultes jugés non conformes à la théorie raciale ; d’autres nettement moins intéressant sur des considérations psychanalytiques), sa vie amicale (le chapitre sur la virée dans la maison de villégiature en Italie est une digression sans fin et plutôt sans intérêt) et autres anecdotes sans lien avec le reste (à la Echenoz).
Bref, un livre souvent intéressant, parfois touchant aux larmes et parfois soporifique. Ça reste néanmoins une lecture agréable.