Le roman « Les évasions particulières » de Véronique Olmi raconte le retentissement des événements de 68 sur deux familles jusqu’à la fin des « trente glorieuses ».
A Aix, Agnès et Bruno fondent à dix-huit ans la famille Malivieri, aux valeurs catholiques engagées, unie autour de leurs trois filles.
Sabine à quatorze ans lorsqu’on fait sa connaissance. Elle a la fougue et la sensualité qu’il la projettera à Paris pour faire du théâtre. Mariette, la plus jeune, est malade et chétive et désire fuir la confrontation de ses parents et de leurs secrets. On la surnomme la souris.
Et, puis, Hélène, celle qui est la plus proche de Véronique Olmi, rejoint Tavel, son oncle, et sa famille de Paris, pour chacune des vacances. Hélène est bien élevée, gentille et même policée. Il n’y a aucun mot de travers sur cet arrangement, sachant rentrer dans les chemins sans se faire remarquer tout en jouissant des privilèges sans avoir eu à les demander. L’argent de la famille Tavel permet à celle d’Aix de manger mais le contrat tacite d’Hélène est de ne pas parler de l’un aux autres et vice-versa. De cette opposition éducative, Hélène cherche le retour aux sentiments en étant proche des animaux.
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