Les Filles de l'ouragan par Nina in the rain
Voilà un peu la cause de ma difficulté à parler du Yates. Franchement, je n'aurais jamais du les lire l'un après l'autre. Non pas parce que le Maynard est extraordinaire, mais parce qu'ils ont le même thème et que du coup ils auraient un peu tendance à se mélanger dans ma tête de linotte. Deux sœurs de sang, deux sœurs d'anniversaire, au final les vies parallèles et jamais perpendiculaires de deux jeunes femmes des années soixante-dix – quatre vingt aux États-Unis... il y a de quoi donner envie de faire des comparaisons. Au final, d'ailleurs, je pense que j'ai préféré le Yates. Plus agréable à lire, plus souple et, peut-être, moins cousu de fil blanc.
« Au secours, Joyce, que t'arrive t'il? » Parce c'est tout de même ça la question qu'on se pose! Long week end était extraordinaire, Les Filles de l'ouragan serait presque banal. On en comprend les tenants et les aboutissants dès les premières pages et on n'a quasiment aucune surprise, du début à la fin. Pourtant je voulais l'aimer, de toutes mes forces, ce roman, mais j'ai été déçue. Peut-être en attendais-je trop? Au final, sur trois romans, Maynard m'a déplu dans deux. Je vais peut-être réviser mon jugement et considérer Long week end comme un coup de chance.
Un début d'année décevant quant à mes auteurs préférés. C'est rageant.