3ème tentative
C'est la troisième fois que j'essaye de terminer Les Innamorati. A chaque fois je relis l'argu de couverture et je me demande : pourquoi ai-je autant de mal avec ce roman ? Je devrais adorer ! Pour...
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le 28 sept. 2015
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C'est la troisième fois que j'essaye de terminer Les Innamorati.
A chaque fois je relis l'argu de couverture et je me demande : pourquoi ai-je autant de mal avec ce roman ? Je devrais adorer !
Pour être vraiment franc, ma motivation première n'était peut-être pas très favorable à cette découverte : jusqu'à ce que Léa Silhol me contamine quelque peu avec sa "Venise Noire" j'étais tout à fait allergique à Venise (cité touristique, architecture pompier, fanfreluches carnavalesques, etc.). Mais si Silhol a, avec VN, a en partie changé mon point de vue, c'est vraiment sa Séquence d'Isenne qui a emporté la donne. Il m'est apparu soudain que la Sérénissime pouvait être un fabuleux matériau littéraire. Donc, à ma propre surprise : je suis devenu accro à Venise.
Ergo... "Les Innamorati".
Troisème tentative, ce mois : Dès les premières pages, je me souviens pourquoi je n'arrive pas à entrer dans ce livre. On nous présente Snyder comme une des plumes les plus originales de la Fantasy. Si c'est le cas, ce roman ne le démontre pas. Je ne trouve pas l'originalité, je ne trouve pas de véritable Style (la majuscule est voulue) et l'utilisation d'expressions en italien digne d'un thésaurus me fait bouillir d'irritation. Trois à cinq fois par page, nous avons droit à des << Mama Mia >> et consort, ce qui fait figure sans doute aux yeux de l'auteur de "couleur locale" ! En 100 pages, j'étais à nouveau allergique à Venise, et continuais à attendre le côté sulfureux promis par la harangue éditoriale (le lecteur pourra certainement trouver cela en bien mieux in "Palimpsest" de C. Valente, qui elle au moins, a vraiment du style !).
J'ai réussi à terminer ma lecture, cette fois. Tant mieux : je n'aurais plus à me poser la question !
Une seule question demeure : est-ce que l'originalité et le style de cet auteur sont généralement surévalués, ou la traduction est-elle en faute ? Il ne me reste plus qu'à lire un autre ouvrage de cette autrice en VO (et... j'en soupire un peu d'avance, tant l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous !).
Créée
le 28 sept. 2015
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