Un autre chef d’œuvre SF de Peter F. Hamilton, bien que...
Se déroulant dans dans un future proche (donc facile à appréhender) où les portails sont désormais omniprésents et connectent les humains à d’autres planètes, Hamilton aborde dans ce premier tome (sur trois) de nombreuses questions d’actualité au cours d’enquêtes exaltantes et d’intrigues extra-terrestres dignes de l’auteur. On peut citer quelques uns de des thèmes abordés:
-Les réseaux sociaux: dans ce future, tout le monde est connecté à internet grâce à des implants oculaires et des cellules intelligentes (avec les portails, c’est une particularité caractéristique des mondes de Hamilton, à laquelle il est très doué)
-Les genres: après des divergences politiques, des mondes progressistes deviennent réservés aux « gendix », humains bisexuels, selon une théorie ou ce système mettrait fin aux inégalités sexuelles.
Dans ce roman, deux histoires se déroulent alternativement.
L’une, des enquêtes sur terre avant une invasion extra-terrestre, qui se complètent habilement et assemblent peu à peu les piece d’un puzzle incroyable.
L’autre histoire, qui se déroule sur une planète des milliers d’années après la catastrophe, porte sur une colonie humaine qui a fuit les envahisseurs.
Sauf que cette deuxième histoire, qui prend la moitié des 500 pages du bouquin, est plus fantasy qu’autre chose. J'adore la Fantasy, mais il y a le style. Et je ne suis pas un fan du style fantaisiste de Hamilton, trop éloigné de la SF qui est sa zone confort. Descriptions vagues, récits parfois confus, peu de science habituellement très présente, elle participe non seulement à ennuyer le lecteur mais notamment à couper le récit et à casser le rythme de la partie se déroulant sur terre, que je garderai à toujours comme une référence dans le genre.