"après tout, il n'était qu'un homme. Il suffisait de peu de chose pour attiser son désir."
Je pense que c'est encore la meilleure citation pour faire comprendre à quel point j'ai trouvé le personnage d'Alexandre abject et inutile à l'histoire.
Clara est dys-tout, dyslexique, dysplasique, elle s'emmêle les mots tout comme elle est bordélique. Mais c'est une gentille fille qui a à coeur de prendre soin des autres, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle est bénévole dans un hôpital pour enfants. Jusque là, le scénario semble sympathique. Oui mais voilà, Clara travaille au service succession d'une grande banque et doit donc, chaque jour, aider des familles endeuillées à récupérer leur "magot".
Alexandre l'appelle à plusieurs reprises, suite à la mort de sa mère, et ne cesse de l'injurier et de la trouver "sotte", "bête" et tous les autres synonymes. C'est seulement lorsqu'elle finit par le rembarrer, à son 6e ou 7e appel inutilement agressif qu'on assiste à un complet revirement de situation: monsieur aime qu'on lui parle mal apparemment. Il tombe sous le charme de Clara (qui, elle, on ne sait absolument pas pourquoi, est tout aussi ensorcelée par cet inconnu) et se met à l'imaginer.
Bon, sans surprise, ils se rencontrent, s'aiment, Clara fait une connerie par amour (ne jamais JAMAIS faire ça dans la vraie vie), l'un la trouve sexy, l'autre le trouve viril, bref c'est vraiment une histoire d'amour moyenne et sans surprise.
Je ne comprends absolument pas pourquoi est-ce qu'on a droit à un point de vu Clara puis Alexandre (surtout que les premiers d'Alexandre c'est pour dire à quel point il s'occupe de sa mère). Ca aurait paru beaucoup plus logique et "palpitant" de ne suivre que Clara, au moins on ne comprendrait pas pourquoi Alexandre se comporte en gros con et on aurait la possibilité de se dire "roh, il est en deuil ce pauvre chou" alors que là, tout ce que je me suis dit c'est "bordel, il est chiant, il est con et en plus il est méchant". Pas la meilleure des stratégies donc.
Franchement, le seul point positif c'est sa longueur puisqu'il ne fait que 200 pages. Pour le reste, il va faire parti des livres que je regrette d'avoir lu parce qu'on roule des yeux plus qu'on ne le lit, ce qui signifie beaucoup.