On suit les premiers pas de la campagnarde Eun-Jae à l'Université et dans la colocation qu'elle partage avec 4 autres filles très différentes les unes des autres. Les débuts sont difficiles parce que tout le monde préfère grommeler dans son coin plutôt que de dire ce qui ne va pas sur le moment mais, très vite, ces 5 étudiantes mettent cartes sur table et une fois qu'elles ont compris que vivre à 5 ne peut pas être un long fleuve tranquille, elles n'hésitent plus à s'exprimer.
Ces 5 étudiantes ont chacune une vie propre, des rêves, des cauchemars, des passés plus ou moins faciles, des relations avec leurs parents et avec leurs petits amis plus ou moins compliquées mais toutes sont là les unes pour les autres.
Dans Age of Youth, on parle des patrons qui font du harcèlement sexuel et qui, après un refus clair et net, deviennent des patrons harceleurs parce que "hey pourquoi ne pas te briser si déjà je ne peux pas avoir ton cul ?", on parle des difficultés à commencer des études loin de ses parents, de découvrir tout de l'Université, de la violence domestique, aussi.
Bref, c'est vraiment un coup de coeur cette série parce qu'ils n'essayent pas de faire trop. Alors oui, on a des persos caractériels mais finalement cela semble propre à leur caractère et non à un drama ambiant. Que tout se passe le mieux possible c'est ça leur objectif.
Du rire, des larmes et encore du rire, c'est ce qui vous attend avec Age of Youth, que je ne peux que recommander.
La saison 2 en revanche a été effectivement beaucoup plus compliqué à se mettre dedans. Tout d'abord parce que Eun Jae change d'actrice (ce qui est la pire idée possible. A partir du moment où l'on change d'actrice pour jouer le rôle d'un même perso... Il vaut mieux faire partir le perso et en introduire un nouveau. J'aurais même accepté qu'on la fasse passer pour la cousine, tout sauf cette mascarade ridicule.)
Pour autant, dès le premier épisode on se retrouve à rire et ça fait du bien ! Si on met de côté l'histoire de la nouvelle Eun Jae (que j'ai détesté du début à la fin, désolée), on retrouve les mêmes ingrédients que la première saison à laquelle on ajoute des traumatismes, un personnage autiste (que l'on ne présente absolument pas comme étant autiste mais vu son besoin de régularité, ses mimiques, on l'aurait très clairement désigné ainsi dans une série européenne), des relations toxiques... On voit de tout et c'est ça qui fait du bien.
Très clairement je ne peux que recommander cette série et j'espère qu'il y en aura d'autres dans le même genre parce que cela change de séries où l'on prône une relation toxique tel que Cheese in the trap (euw euw euw)