Cette auteur lyonnaise a rencontré Marie-Antoinette, la première infirmière libérale de Lyon. Au travers de ce livre, elle revient sur sa vocation, son implication et sa relation avec ses patients.
Après un chapitre où on la voit, enfant, décider qu’elle devait soigner les gens, les chapitres portent tous un nom de partie du corps. Des anecdotes se suivent, racontant la manière dont elle a vécu, mais surtout les patients qu’elle a rencontré, l’évolution des mœurs, mentalités et de la médecine. Ainsi, on aura tout ce qui concerne les maladies du cœur, de la tête, des jambes, etc, ramené à elle dans un premier temps pour définir les contours de cette femme, puis les diverses maladies qu’elle a pu soigner.
Il y a donc une foule de détails techniques, de descriptions des corps en souffrance, qui peuvent parfois un peu étouffer le récit, faire ressembler ce roman en catalogue, c’est ce que je lui reproche le plus. En effet, on voit bien que se sont des souvenirs mis les uns à la suite des autres, classés par catégorie, et il y en a même très peu qui soient drôles. Ce livre se lit donc très facilement, même s’il n’y a finalement pas d’intrigue. J’ai moyennement aimé le dernier chapitre, sur l’âme, qui voit un dialogue, mais on ne sait plus vraiment entre qui…
Si vous aimez tout ce qui touche à la médecine, ses progrès, le livre peut vous plaire, sinon il se lit bien, vite, sans ennui, mais il ne restera pas forcément dans les annales !