De prime abord, après avoir lu quelques dizaines de pages on se dit qu'il s'agit d'un livre léger, qui se lit sans mal, parfait pour se détendre l'été. C'est frais, simple et gentillet.
Mais voilà après avoir parcouru une bonne centaine de pages, on se rend vite compte que le récit est cousu de fils blancs avec des ficelles grosses comme des cordes, que l'intrigue n'ira jamais bien loin, que les personnages sont assez clichés (mention spéciale à la "soumission" sentimentale de l'héroïne, qui semblait bien plus farouche peu de temps avant) et que les ressorts scénaristiques faciles sont assez nombreux pour ne pas passer inaperçus. Ajouté à cela une fin rapide, mièvre et surtout sans véritable climax sensationnaliste. On se rend compte que le rythme est assez décousu.
Mais fort heureusement le récit est parsemé d'informations sur la couleur, d'anecdotes sur cette dernière, qui sont vraiment intéressantes. Du coup on en vient assez vite à regretter de ne pas lire un livre entier comme celui-ci, instructif et léger, plutôt qu'un roman qui ne décolle jamais.
Certes c'est léger, et quelque part je pense qu'en lisant ce livre on n'en demande pas plus, mais léger peut aussi être un défaut, et dans cet ouvrage c'est le cas. Il ne s'agit pas une lecture désagréable, mais pas un chef d'oeuvre non plus.