" Mais ce qu'on avait appris ne pouvait se désapprendre. "
La plupart des romans un peu fantastiques pour adolescents se ressemblent, un héro sympathique, un meilleur ami sans panache mais loyal, une quête, quelques pouvoirs magiques, un sage distillant son savoir...
Les disparus du Royaume de Faërie réussit à la fois à conserver ces codes tout en s'en éloignant. Bon dit comme ça c'est un peu bateau et pas très clair.
Premièrement le monde dans lequel évoluent les personnages est franchement répugnant.
Deuxièmement l'héroïne n'a aucun pouvoir et surtout elle est atrocement désabusée et cynique pour une jeune fille, en témoigne son nom : Poison.
Troisièmement les humains n'ont vraiment pas le beau rôle.
Quatrièmement les personnages secondaires sont aussi atypiques qu'attachants ( pour la partie attachante on se rapproche plus du roman fanstastique traditionnel. )
Cinquièmement l'histoire en elle même est souvent sombre et même parfois assez violente, ou du moins elle me semblait violente quand j'avais 12 ans.
Sixièmement la fin est vraiment bien ammenée, progressivement, à la fois logique et surprenante.
Je pourrais continuer comme ça longtemps mais plus la critique est longue moins elle est agréable à lire...
Pour finir je regrette que ce livre soit si peu connu car il s'interesse aux histoires, à ceux qui les racontent et surtout à la question que l'on se pose tous un jour ; et si nous n'étions que des personnages d'un roman?