Les enfants de la nuit par Stephane Albert
Thriller poignant et d’une redoutable efficacité, qui nous plonge directement dans le vif du sujet, le héros atypique à la limite de l’antihéros : gigolo un peu imbus de lui-même qui aime bien s’apitoyer sur soi. Le récit garde un rythme assez soutenu et avec une ambiance qui devient vite lourde avec la découverte des expériences Nazies, on suit l’aventure en étant au même niveau que Nicholas (qui est le narrateur) dans le présent (les années 90) et dans le passé (de 1942 à 1946), les événements qu’il va vivre vont le faire évoluer (psychologiquement) pour arriver à prendre les bonnes décisions. Si l’intrigue reste simple (on anticipe la fin au ¾ du récit), le suspens est maintenu grâce à une grande cohérence de l’histoire et des personnages.
A noter que c’est le premier roman d’une série de quatre, vivement la suite.