Un aéroport, cinq jeunes Ecossaises partent en vacances. Une intrigante anglaise s'ajoute bientôt au groupe, quelques sourires crispés dans le sac à main. Mais que nous mijote Alan Warner, presque la cinquantaine, en compagnie de ces "Etoiles dans le ciel radieux" ?
Avec sa plume profil bas, cet écrivain du quotidien a tout compris : d'un pitch aux allures fadasses, il nous sert un roman estival addictif, autant étude sociologique remarquable que texte nerveux sur les rapports de classe. Si Warner excelle à faire vivre ses personnages et à les faire parler (souvent malgré eux), il serait l'anti-Tarantino de la littérature : pas de coolitude ni de bon mot, mais une violence sourde, une authenticité brute et de touchantes faiblesses. On n'avait plus vu, depuis Laura Kasichke, la jeunesse si habilement dépeinte.
Table de nuit : un ajout.
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le 8 nov. 2011

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