C’est le contexte de cette histoire qui m’a poussé à lire ce livre. Merci à Netgalley et aux éditions Préludes de cet envoi.
Nous suivons donc Helena, une jeune servante qui est employée par un libraire. Celui-ci accueille Descartes pour quelques mois.
Cette histoire c’est surtout celle d’une femme. Cette femme qui apprend à lire et à écrire toute seule en se servant par exemple de jus de betterave parce qu’elle n’a pas d’encre. Elle fait preuve d’une imagination sans faille pour surmonter ses difficultés. C’est aussi une femme de conviction, qui veut que toutes les femmes apprennent à lire. Pas facile pour une femme de cette époque qui fait face à tous les préjugés.
J’ai admiré cette femme que rien n’arrête qui croit en l’amour mais qui ne veut pas être soumise à un homme. Elle arrive à s’imposer face aux hommes.
D’un autre côté, il y a aussi toutes les controverses autour des œuvres de Descartes. On voit combien il est difficile pour lui de diffuser ses idées à cause du pouvoir de l’Eglise qui du coup l’oblige à vivre hors de France. J’aussi découvert ce philosophe scientifique très humain que je ne connaissais que de nom.
L’écriture de l’auteur est assez recherchée, elle est en lien avec le style de cette époque. Elle arrive à nous faire ressentir ce que veut et pense Helena.
On voit aussi que l’auteur s’est inspiré d’une histoire d’amour méconnue mais bien réelle. Elle a bien sûr ajouté d’autres éléments pour construire son roman qui s’insèrent bien dans l’histoire originale.
En bref, un beau roman sur le destin d’une femme au 17ème siècle. La construction de ce roman autour d’une histoire vrai méconnue. Un roman à découvrir pour explorer le destin des femmes mais aussi de la science au 17ème siècle.