C'est seulement une semaine après avoir achevé ma lecture que je trouve le temps de rédiger mon billet et la difficulté que je rencontre à me remémorer ladite lecture témoigne du peu d'empreinte qu'elle a laissé sur moi.
Ce premier tome d'une saga qui se présente comme un roman social mais n'est en réalité qu'une romance offre un moment de divertissement, malgré un goût de déjà vu/déjà lu.
Une jeune femme de basse extraction se voit contrainte de s'employer comme femme de chambre chez les aristocrates du coin pour aider sa famille à ne pas sombrer dans la misère. Soumise aux caprices de sa maîtresse, Keara Michaels ne peut échapper à son destin ancillaire jusqu'au jour où son sort prend un virage à 180° et la force à l'exil vers Australie.
Roman diasporique, "Une place au soleil" propose au lecteur de découvrir à travers la vie de Keara ce qu'ont vécu les colons, exilés et apatrides britanniques pendant tout le XIXème siècle lorsque la promesse d'une terre vierge, d'un horizon lointain et d'une certaine impunité semblait la clé d'une autre destinée.
L'idée en soi n'est pas mauvaise, bien que rebattue en littérature mais le style très pauvre, l'intrigue peu crédible et poussive, et la romance appuyée en font un roman de gare sans réelle profondeur.