Delenda Katharz est !
Précisons en préambule que le roman que j'ai lu est celui sorti cette année chez Actu SF (dont l'édition n'apparaît pas sur sens critique) et j'ignore donc si le texte publié initialement par Bad...
le 23 déc. 2016
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Précisons en préambule que le roman que j'ai lu est celui sorti cette année chez Actu SF (dont l'édition n'apparaît pas sur sens critique) et j'ignore donc si le texte publié initialement par Bad Wolf était exactement le même que celui que j'ai lu. Fin du préambule.
Les poisons de Katharz est un petit roman de fantasy parodique. L'histoire se déroule en grande partie dans la ville de Katharz, une cité fondée à l'instigation de trois royaumes alliés qui y parquent leurs citoyens indésirables. Les habitants de Katharz ne peuvent pas en franchir les murs ou l'unique porte car ceux-ci sont scellés magiquement pour ne rien laisser sortir (pour entrer par contre, pas de problème).
Le double hic, c'est que :
1) la cité a été bâtie au-dessus d'un démon emprisonné là, et qu'il sera délivré si la population atteint les 100 000 personnes.
2) Tout le monde a oublié son existence et la population de Katharz flirte allègrement avec les 99 500 à quelques jours de la cérémonie annuelle qui voit les trois royaumes voisins venir livrer leur lot de nouveaux citoyens, menaçant de faire péter le compteur.
Seules deux personnes connaissent la sombre menace qui plane sur la cité : sa dirigeante, Ténia et sa marraine, la sorcière dame Carasse, la plus grande sorcière du monde.
Toutes deux ont vu le démon en rêve, savent donc ce qui menace la vile, mais ont la bouche cousue par le pouvoir du démon qui les empêche de révéler ce secret.
Partant de là, le récit nous entraîne dans le compte à rebours menant à l'inévitable (apparemment) réveil du démon. Les situations absurdes et les personnages oscillant entre ridicule complet et cynisme joyeux sont plutôt réussis et le ton humoristique du roman rappelle, et c'est assumé, le regretté Terry Pratchett, sans évidemment en atteindre le génie ni, du moins je le suppute, la postérité.
Le roman n'est cependant pas honteux, loin de là, et m'a permis de passer un agréable moment de lecture.
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le 23 déc. 2016
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