Un jour, tout à fait par hasard, vous tombez sur la correspondance amoureuse de Mireille Sorgue, et voilà que vous n'en revenez pas, de cette écriture si pleine, si vivante, si gorgée de soleil ! A chaque page, c'est une révélation poétique :
"Je t'aime incomparablement - et il faut bien être femme pour montrer si peu d'humilité, [...] pour oser choisir son Dieu ! Mais, je t'ai choisi, décidément, naïvement, insolemment. Tu prolonges mes forces. Et j'ai beau être toute petite, il n'empêche que je te mets au monde, puissante comme la Terre-Mère, et parce que tu es beau, mon enfant, mon amant, je m'éprouve infinie"
Convenez que d'une telle écriture, l'on ne puisse pas revenir.