N'avons-nous pas été plus ou moins amoindri le jour ou encore enfant nous avons découvert qu'il existait un autre monde grignotant lentement nos perceptions primitives.
Une réalité cinglante s'insérant dans une souveraineté infantile indépendante et imaginative ne fonctionnant que par ses propres codes.
La chute de l'autarcie, découverte d'un monde Aristolicien dont les exclamations originelles entretiennent depuis des siècles le déploiement d'un verbe devenu saturé par son enfermement.
La compréhension de notre monde n'est elle pas tout simplement qu'une enveloppe sémantique de signes et de symboles devenus des mots et des phrases dont nous tissons l'univers et qu'il nous renvoie en signe d'allégeance.
Une syntaxe personnalisée sur toute une série de perceptions auxquelles nous n'offrons qu'un même langage réactualisé ne faisant qu'entretenir nos dépendances.
Grace à sa nouvelle conception matérielle et organique, la cybernétique alliance de l'humain et de la machine rétablit par certaines de ses nouvelles possibilités l'enfant dans son environnement perdu.
Une union spatiale sans histoires ni paroles dans des envolées et des cabrioles prodigieuses le transportant à deux pas des étoiles.
L'homme s'ampute de ses membres naturels en transformant une violence ancestrale en de nouvelles affinités collectives uniquement basées sur la performance individuelle de nouveaux challenges qu'il a lui-même choisi.
Un cerveau lobotomisé de toute agressivité et de toute récupération thématique dans une association festive entre un esprit et son nouveau partenaire de jeux un rajout métallique hyper performant que l'on maîtrise toujours par la raison.