Il est rare, l'auteur qui a de quoi faire une multi saga de son univers et qui pourtant se contente d'un one shot.
Loar, c'est une rare pause poétique de contemplation de pleins de systèmes politiques dans lesquels l'humain est toujours au centre de la question (à se demander s'ils ne sont pas tous douze sur leurs planètes respectives). Objectivement, je ne saurais dire ce qui m'a vraiment conquis dans la prose de Henry, mais j'ai rarement été aussi euphorique qu'en lisant ce petit opus, traité de poético-philosophie en soi.
Ici, rien de bien foufou ni compliqué niveau scenar, juste des planètes et des écosystèmes magnifiques en interaction. En fait, de la SF à l'ancienne, mais mise au goût du jour avec une micro sauce "Dune" histoire de se donner un semblant de narration.
Un énorme moment de sérénité.