Cette nouvelle de Jojo Moyes présente vraiment peu d'intérêt. Est-ce un problème de traduction mais je n'ai absolument pas retrouvé le charme de son style habituel.
Une nouvelle c'est déjà court par définition mais quand en plus on s'amuse à y intercaler deux récits à deux époques différentes, ça ne ressemble même plus à une nouvelle mais à la trame brouillonne d'un roman destiné à demeurer à l'état embryonnaire.
Liv et Sophie, à un siècle d'écart, vivent une lune de miel à Paris ; la première comme trop jeune épouse d'un architecte très pris par son travail, la seconde comme épouse d'un peintre parisien qui, la pauvre, n'échappera à aucun des clichés attachés à la Bohême.
Liv fait très enfant gâtée et on ne ressent pas d'antipathie pour sa nature grincheuse et nombriliste ; quand à Sophie, les actes et les paroles que lui prête l'auteur ne sont pas crédibles une seconde dans le contexte du début du XXème siècle.
Un coup d'épée dans l'eau, passez votre chemin et laissons couler la Seine tranquillement.