"Trouble will always come looking for you, so there's no point looking for it."

C'est avec joie que l'on retrouve Peter Grant juste après les événements du volume précédent pour une aventure toujours aussi bien ficelée et ponctuée de remarques piquantes, non sans humour. La magie prend de plus en plus de place dans l'univers. Comme le héros, ce que l'on ne faisait qu'effleurer semble devenir à portée, quoi qu'à peine. On a l'impression de pouvoir saisir cet univers magique, mais jamais dans son intégralité.

Contrairement au premier volume, j'ai deviné très vite un des "twists" de l'histoire. Je ne sais pas si c'était voulu, peut-être un peu. L'auteur a sans doute trop insisté sur ce point précis, sur la bizarrerie de certaines situations. En tous cas, moi, ça me paraissait bizarre et la case "suspect" s'était donc cochée dans mon esprit quant au personnage concerné.

On retrouve avec joie certains personnages, certains autres nous manquent un peu car ils apportaient de la fraîcheur ou des situations cocasses. Heureusement, Peter Grant ne manque pas de nous faire sourire avec ses remarques et ses états d'âmes, notamment lorsqu'il entreprend de débattre avec son mentor du bien fondé d'appeler un pratiquant de magie noire "black magician" préférant le terme de "ethically challenged magician" pour ne pas choquer les minorités ethniques.

Les péripéties s'enchaînent très naturellement, à un rythme soutenu qui n'ont pas manqué de me retenir dans mon bain - pourtant froid - ou dans mon lit - encore une page et j'éteins. La fin, conclusion partielle, nous laisse quand même un peu sur la nôtre - de faim - mais heureusement, il y a un troisième volume...