Communication IS BULLSHIT

Dans la com, on y est formatés pour ne rien faire.
On a bien compris ça dans de rares écoles où les élèves réussissent mieux en ayant deux fois moins d’heures de cours que dans d’autres écoles. Mais nous pouvons faire beaucoup mieux, ce n’est pas suffisant : 16h max, c’est suffisant.
Je vous l’affirme.
Il suffit de 16 h de cours pour réussir dans la com, et je ne compte pas en semaine : il suffit de 16 h MAX dans la vie pour tout comprendre.
6h de conseils pro pour réussir dans n’importe quoi + 2h de conseils pour être plus productif tout en bossant 3X moins + 2h de stratégie + 2h de droit de la communication pour éviter les procès + 2h de culture de communication + 2h de technique de fabrication et le tour est joué.
Sachant que l’éco, le management, la PAO, la veille opérationnelle, le projet pro, relations commerciales, tout ça, c’est de la merde de taureau.

3 questions fondamentales qu’il faut se poser quand on fait de la com :
1. Quel problème mon idée vient-elle résoudre ?
2. Quel problème mon idée vient-elle résoudre ?
3. Quel put… de problème mon idée vient-elle résoudre ?

Le programme en BTS Communication ne sert à rien. Sitôt sorti de l’école, oubliez tout. On n’apprends pas les bons trucs. Personne ne vous y apprendra que le plus important c’est le Why, how, what.
Why : Les gens achètent le pourquoi vous le faîte.
Oubliez les Brainstorming, les challenging, les mediaplanning, les copystrat, les advertgaming bref
La victoire vaut mieux que la vérité, comme dirait l’autre.
La réussite des exams : pareil, il suffit d’imprimer des centaines de pages, d’apprendre 2-3 trucs de chaque page pour faire croire avoir appris l’ensemble par cœur face à un jury durant un entretien de 40 minutes.
(ne croyez pas non plus que la moyenne nationale aux examens est très haute. Elle est plutôt basse…)
Point important : il vaut mieux éviter les sujets politiques. On peut faire un projet nickel et être au point sur toutes les questions casse gueule, juste parce que c’est politique, on t’enverra chier parce que les jury sont de la merde de taureau.
Ils se prétendent je-sais-tout sur n’importe quel sujet, ils vont vouloir mettre à tout prix leur grain de sel, alors qu’ils viennent d’agences sans personnalité nommés CONCEPT & MULTIMEDIA.
Les élèves en com n’ont aucune ambition, aucune motivation. Les pires, ce sont ceux qui veulent faire du relation presse : comment peut-on s’imaginer en train de faire du phoning toute la journée et relancer en permanence des journaux qui en ont strictement rien à foutre ?
Encore être community manager, c’est bien tu fais pas grand-chose, donc tu te fatigues pas, voir tu t’amuses derrière l’écran à troller des prépubères et les inciter au suicide parce qu’ils n’ont pas LE DERNIER BRACELET DE MARQUE QUI LES RENDRA COOL ET CELEBRE.

La publicité, par contre, c’est bien mieux que la com. Agissant en divinité de la société de consommation, on garde les produits en vie, les produit qu’on voit dans les grandes distributions : ce sont les survivants. Ceux qu’on ne voit pas, ce sont les millions de cadavres de produits qui n’ont pas eu accès à ce succès.
On est plus sexy que le communicant de base. On ne s’embêtera pas à établir toute une structure de strat hyper convenue. L’important, c’est le pitch court et sexy, le genre de discours préparé pour pécho quelqu’un en 20 sec et le rendre fou amoureux.

20% de votre personnalité suffit pour conduire à la réussite.
Dans ce cas, moi je bâtirai une agence de pub comme une secte pour y mettre les champs imaginatifs de ma personnalité au service des activités les plus farfelues qui soient.
L’agence s’appellera RENART et les employés vendront leur âme contre une nouvelle idée.
Des réunions se feront la nuit, au programme récitation de blasphème, danse voodoo et lancer d’os et de chair de poulet bien grasse sur le poster d'un nouveau Frederic Beigbeder (faut vraiment que j’arrête de le citer lui. Promis c’est la dernière fois)
Ce sera l’amusement. Beaucoup de travail. Mais beaucoup d’amusement.
La pub, c’est un monde impitoyable : tout le monde se tape sur la gueule. Des gens que t’as embauché avec la plus grande gratitude conçoivent des plans pour te virer même quand t’es directeur et apprécié afin de prendre ta place. Les autres agences plombent les nouvelles ou les prestigieuses pour s’attirer le graal de la notoriété. Et pendant les compétitions, ça empire.

Qu’est-ce que j’ai hâte.