Au début j’ai été séduite par la forme d’énigme que prend le roman, par l’écriture un peu floue marquée par la folie. Mais j’ai assez vite déchanté. Le lien entre les deux Mary du roman est aussi évident qu’il semble l’être, surtout la surenchère de folie ne semble pas en phase avec l’histoire qui nous est racontée.
Lorsque le roman s’achève on a l’impression d’avoir été transporté dans un monde de film d’horreur absurde où la vague intrigue « sérieuse » ne sert qu’à mettre en valeur le personnage d'une gamine psychopathe.
Ce n’est pas spécialement qu’un roman « glauque » me gêne plus que ça. Je les aime bien aussi. Seulement c’est comme si l’auteure n’avait pas assumé l’écriture d’un roman « de genre » et qu’elle avait tenté de le faire rentrer dans la case « littérature générale » en lui donnant une portée qu’il n’a pas.