"la peur vient après"
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« Roman en vers », annonce le sous-titre. Mais drôle de roman et drôles de vers. De sages quatrains en apparence et puis des rimes, certes, mais à l’intérieur ça bouillonne d’inventivité, de fantaisie et d’humour. Les mots, comme l’histoire, sont fragmentés. Dans ce génial délire verbal, on trouve de l’anglais, du latin, des mots inventés, des onomatopées, de jubilatoires enjambements et un usage farfelu de la ponctuation. Et nous voilà en équilibre sur le vers suivant.
C’est un roman en vers qui se fait tableaux, photographies, mouvements de caméra. On y croise des divinités grecques et autres figures mythologiques en tongs. On se baigne, on prend des coups de soleil, on drague, on mange. La sueur, la pisse, le foutre, le pétrole et la crème solaire se mêlent à la mer.
Une formidable énergie vitale côtoie la mort et le pourrissement. C’est concret, trivial, cru. Ça invite au mouvement : « on met son short et on y va ».
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Créée
le 14 août 2021
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