Avec Miserabilis, Anthony Signol nous emporte dans son univers singulier.
Univers constitué de mystère, de tension et d'horreur.
Au travers de trois récits, l'auteur engloutit le lecteur dans une narration qui le fait basculer rapidement dans un univers de folie.


Le premier texte, Rédemption, nous invite à suivre les pas d'un violeur en série qui ne peut cesser de perpétrer ses forfaits, victime après victime. Un jour, un alternative lui est offerte. Mais la rédemption est-elle seulement possible ? Dans un souffle sulfureux, le conclusion infernale pourra laisser le lecteur pantois, même si cette révélation pouvait se deviner déjà au fur et à mesure de l'histoire. 7/10


La seconde histoire, Galica, se déroule dans une base scientifique de l'Antarctique. Là, dans cet univers hostile et glacé travaillent six scientifiques. Mais un incident vient modifier l'équilibre du groupe lorsque le comportement de l'un d'entre eux devient étrange. Commence alors un huis-clos qui les conduira vers l'horreur la plus abjecte. Servi par une narration haletante, cette histoire captivante se termine encore bien mal. 9/10


Le dernier texte, Eternité, narre la façon dont un jeune homme un peu simplet se retrouve seul dans un monde où tout a changé. Perdu, il finit par comprendre ce qui se passe pour mieux replonger dans l'abîme, croyant bien faire. Une fin plutôt terrifiante. 8/10


Ayant découvert avec délectation la plume de cet auteur, je ne demande désormais qu'à lire ses autres titres.

Apostille
8
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le 15 août 2019

Critique lue 59 fois

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