En 1962, Jack passe son été chez lui à Norvelt en Pennsylvanie, ville fondée dans le cadre d’un programme d’aide aux chômeurs appuyé par Eleanor Roosevelt. Alors que ses vacances s’annoncent plutôt ennuyeuses puisque l’adolescent est consigné chez lui après une bêtise, il se retrouve entraîné par sa vieille voisine Mme Volker à enquêter sur les morts mystérieuses et précipitées des habitants de la ville.
L’auteur fait le pari difficile d’aborder avec humour la question de la mort pour tenter de dédramatiser, et c’est sans doute la raison pour laquelle il a remporté le prix de la Newbery Medal (prix du meilleur roman jeunesse américain décerné par l’Americain Library Association). Les personnages sont amusants et surprenants et Jack Gantos s’appuie sur son enfance et donne des références historiques très précises. On peut toutefois regretter certaines longueurs et des passages assez indigestes pour des lecteurs adolescents. Le thème de la mort reste traité de façon assez superficielle, sans proposer une réelle réflexion, et le sujet est noyé dans des digressions historiques interminables et des événements rocambolesques sans réels liens.