Ça commence comme ça, en dépoussiérant un carnet ayant appartenu à son père.
Ce frisson remontant l'échine, comme pour préparer à l'ouverture d'une boîte de Pandore. Un mur, partisan de la liberté et donneur d'ordre, cette figure répliquée dans (à peu près) chaque famille présente des fissures. On en viendrait même à penser qu'il était un kidnappeur d'ado mal dans leur peau. Voire même qu'il les aurait tué.

Une centaine de pages aux mots justes et au ton atteignant un point d'orgue dans sa toute fin.
Une livre qui pose des questions, dépeint avec noirceur les relations entre adultes, parents et enfants, hommes et femmes.

Un livre où on se reconnait dans quelques pages, des amis dans d'autres.
Un livre invitant à reconstruire les symboles.
thom4
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le 14 mai 2012

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thom4

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