Dans tous les sens
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Ordinairement j’aime bien ce que fait Plonk & Replonk : détourner des cartes postales en les retouchant, ce dont résulte dans le pire des cas de l’humour mignon et dans le meilleur de l’absurde de haut vol.
Or, ce livre, je l’ai lu à la bibliothèque, à côté d’un vieil homme barbu qui lisait une revue de jardinage le sourire aux lèvres, et je ne sais pas s’il a ri, mais pas moi. Que ce ne soit pas drôle, ce n’est pas un problème en soi : après tout, les procédés utilisés pourraient tout aussi bien aboutir à quelque chose comme de l’humour noir, voire à du tragique pur et dur. Ça changerait de la production habituelle de Plonk & Replonk, et le parti-pris pourrait être discuté, mais au moins il y aurait quelque chose à se mettre sous les yeux – et sous la dent.
Rien de tel ici. Et non seulement les idées sont pauvres, donc redondantes, mais la laideur des couleurs et la piètre qualité visuelle des retouches donnent clairement l’impression que l’équipe de Plonk & Replonk surexploite ici le filon qu’elle a eu le mérite de découvrir, ou en tout cas de populariser. Du coup, ces Monuments durables & Métiers éphémères sont un peu à l’image de ces films dont on se dit qu’ils auraient fait de formidables courts métrages, ou plus exactement de ces séries télévisées victimes de leurs succès qui proposent la fameuse « saison de trop ».
Créée
le 8 janv. 2017
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