Encore une chouette claque en lisant un bouquin. Cett fois, c'est Patrick Olivier Meyer et son Nevrospiral qui me l'ont collée.

Une claque pop et hallucinée, douce et acide comme les nouvelles fraises tagada roses clair. Nevrospiral, c'est l'histoire de quatre dingos. Ian, fasciné par les blondes à en perdre la raison et son boulot. Anita, ado cokée de 29 ans hypocondriaque et irresponsable dans le corps de Zahia. Richard, vieille rockstar toujours en activité, sur scène et au pieu. Et Samuel, juste fou et c'est déjà pas mal. Quatre récits superposés qui commencent comme du Douglas Coupland mâtiné de Nick Hornby et qui finissent comme un mauvais rêve. C'est furieusement drôle, de cet humour décalé et bubble gum du Meyer journaliste que j'ai rencontré en arrivant dans la rédaction où je suis toujours (DISCLAIMER : oui oui, ça été mon boss, il ne l'est plus depuis longtemps, ce post n'est pas rédigé sous la contrainte). Il m'a confié qu'on lui a pas mal dit que son livre était dark. C'est vrai, il l'est un peu. Mais moi, j'ai ri, beaucoup.

Une phrase, qui résume bien le bordel : « Il a les cheveux jaunes et sur son tee-shirt est inscrit en lettres de sang I want entertainment »
Christophe
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le 11 août 2010

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Christophe

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