Impressionnante, glaçante et nécessaire enquête dans un pays traumatisé par ses disparus.

Roberto Bolaño a écrit avec 2666 «un millier de pages où les crimes de Ciudad Juárez brillent d’un éclat noir», des crimes sur lesquels Sergio González Rodríguez avait déjà enquêté, dénonçant au péril de sa vie la collusion entre trafiquants de drogue et autorités de l’État («Des os dans le désert»), dans ce pays où l’on pense si souvent enterrer la vérité en tuant les journalistes.


Les enlèvements et assassinats au Mexique ne se limitent pas à la ville de Juárez. Plus de 30000 personnes ont disparu au Mexique depuis quelques années, et le rythme de ces disparitions a augmenté de manière catastrophique et dans tout le pays à partir de 2006, sous la présidence de Felipe Calderón.


La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2017/01/24/note-de-lecture-ni-vivants-ni-morts-federico-mastrogiovanni/

MarianneL
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes plus belles lectures en 2017

Créée

le 24 janv. 2017

Critique lue 142 fois

2 j'aime

MarianneL

Écrit par

Critique lue 142 fois

2

Du même critique

La Culture du narcissisme
MarianneL
8

Critique de La Culture du narcissisme par MarianneL

Publié initialement en 1979, cet essai passionnant de Christopher Lasch n’est pas du tout une analyse de plus de l’égocentrisme ou de l’égoïsme, mais une étude de la façon dont l’évolution de la...

le 29 déc. 2013

36 j'aime

4

La Fin de l'homme rouge
MarianneL
9

Illusions et désenchantement : L'exil intérieur des Russes après la chute de l'Union Soviétique.

«Quand Gorbatchev est arrivé au pouvoir, nous étions tous fous de joie. On vivait dans des rêves, des illusions. On vidait nos cœurs dans nos cuisines. On voulait une nouvelle Russie… Au bout de...

le 7 déc. 2013

35 j'aime

Culture de masse ou culture populaire ?
MarianneL
8

Un essai court et nécessaire d’un observateur particulièrement lucide des évolutions du capitalisme

«Aujourd’hui il ne suffit plus de transformer le monde ; avant tout il faut le préserver. Ensuite, nous pourrons le transformer, beaucoup, et même d’une façon révolutionnaire. Mais avant tout, nous...

le 24 mai 2013

32 j'aime

4