Ça se lit plutôt bien, les situations s'enchaînent et au moins ça ne traîne pas (alors qu'on l'aimerait pour les personnages).
Difficile de s'y retrouver dans les personnages d'ailleurs (ceux nommés, les enfants) qui n'ont pas l'air d'avoir des caractéristiques bien précises. Il y a peu de descriptions, ils sont souvent réduits à des traits bien spécifiques (grand, sale, diplomatique, etc.)
L'histoire racontée semble être une grande métaphore, liant passage à l'âge adulte, prise des responsabilités, rejet de l'autorité sur fond bien entendu de crise climatique extrêmement grave (très brutale apparemment aussi).
Soupoudré de références bibliques, et ce monde post-apo un peu bizarre dans lequel on se bat pour la nourriture mais les centrales énergétiques & surtout internet, fonctionnent toujours ????
C'est intéressant, sympa à suivre, mais la fin s'enchaîne trop vite trop bizarrement (mention spéciale à La Propriétaire, deus ex machina par excellence). Je n'ai pas aimé cette fin d'ailleurs, même si elle conclu quelque chose.
Au niveau du style, je l'ai trouvé assez pauvre, c'est peut-être suite à la traduction ?
Enfin, il y a certaines "leçons" (retour à la terre, retour aux simples plaisirs de la vie) qui font un peu forcé.
Le situation est très juste et pose des bonnes questions sur la société et les générations précédentes qui ont laissé le monde mourrir.