Jonathan Coe est très fort. Je me laisse embarquer dans ses romans, assez complexes pour ceux que j'ai lu, et je suis toujours estomaquée par la fin. Et pourtant, en y réfléchissant bien, des indices auraient dû m'alerter...
On retrouve ici la famille Winshaw, découverte dans Testament à l'anglaise. Pour autant je ne dirais pas que ce roman est une suite du précédent, il peut se lire indépendamment mais le plaisir est plus grand si on l'a lu car il y a ici et là quelques clins d'oeil à ce qui s'est passé dans Testament à l'anglaise.
Ce roman est une variation sur le thème de la folie et du chiffre 11, qu'on rencontre régulièrement. Ses cinq parties forment chacune un tout, et on découvre petit à petit les liens qui existent entre elles, en découvrant par exemple un personnage principal de la partie précédente dans un rôle secondaire. D'où des liens qui s'établissent et une histoire qui se construit au fur et à mesure...
Jonathan Coe nous entraîne chez les très riches tout en démesure, et chez les très pauvres, qui croient un peu trop aux contes de fées. C'est drôle, puissant, incisif. A lire !

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le 17 mars 2017

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Nelly-H

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