"la peur vient après"
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Par
le 8 févr. 2022
Pouvoir créateur des enfants qui réagencent le monde par leurs jeux. Pouvoir créateur des mères qui réagencent le monde pour leurs enfants.
Dans la poésie de Vénus Khoury-Ghata, les frontières s’abolissent : entre les vivants et les morts, l’animé et l’inanimé. Les arbres, les jardins, les chemins se déplacent. Les maisons avec leurs murs et leurs fenêtres n’en font qu’à leur tête. L’imagination et la guerre se disputent un monde fragile, menacé de disparition, sans cesse à reconstruire.
Parfois, les poèmes semblent s’adresser à la mère en disant « tu ». Parfois, on dirait le « nous » d’enfants qui se souviennent. Les images poétiques sont bouleversantes de naïveté et de violence mêlées. Elles évoquent le quotidien dur, âpre : les marmites, les cimetières, les larmes. Elles évoquent aussi toute la magie des contes, comme si les arbres venaient de forêts enchantées.
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Créée
le 18 oct. 2021
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