Premier roman de Gilles Paris d'une grande poésie comme toujours
Si vous connaissez Gilles Paris, vous vous rendrez compte dès le quatrième de couverture qu'il est encore question de l'enfance, qui soit dit en passant est un peu à mes yeux sa marque de fabrique, qui lui va comme un gant.
Encore une fois, ou je devrais dire pour la première fois, si l'on suit l'ordre chronologique de ses romans (papa et maman sont morts fut publié en 1991 pour être réédité en 2012), Gilles Paris nous fait découvrir sa plume à la fois douce et poétique, avec un sujet qui n'est pas forcément le plus évident, la vie de deux enfants après la mort de leurs parents.
Certes, comme l'on peut lire sur d'autres blogs, le style de ce court roman n'est pas très académique et peut à la fois paraître brouillon voir étrange, mais c'est là à mon goût que Gilles Paris a su sa plume avec talent.
Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur, je vous l'accorde, mais il vaut la peine d'être lu, pour la poésie des mots.