Des protagonistes intrigants, une intrigue bien menée !

Aujourd’hui, je reviens en force pour faire la critique du roman Parfaite de Caroline Kepnes.

Commençons par la forme de l’histoire. De manière générale, j’ai trouvé la mise en page plutôt bien réalisée. On est dans une mise en page relativement simple, qui ne pose visiblement aucun problème apparent, à l’exception des quelques espaces en trop qu’on peut potentiellement retrouver dans certaines phrases, tout comme on retrouve également quelques fautes d’orthographe, sans doute de l’inattention de la part des correcteur.ices.

Pour ce qui est du fond. Nous avons cette fois-ci affaire à Joe Goldberg, un libraire, passionné et obsédé par les livres et par une femme, Beck. Sur le fond de l’histoire, je dois dire que l’auteure a eu une superbe idée. C’est une idée qu’elle a su exploiter convenablement dans ce roman, bien que j’aurais aimé un peu plus de ténacité à certains moments, tout comme de suspense. Joe est un drôle de personnage en soi, mais il reste quelqu’un que nous n’avons pas nécessairement envie d’affronter au quotidien. Ce serait bien problématique en effet de se retrouver face à un sociopathe. Pour ainsi dire, j’ai trouvé Joe vraiment bien imaginé. Sa personnalité, son caractère, son obsession maladive des romans et d’une seule femme. Pour ce qui est de Beck, jeune femme qui, malencontreusement, n’échappe pas aux griffes de Joe, c’est un personnage que j’ai assez peu apprécié. Pas forcément à cause de son caractère, loin de là même, plutôt à cause de ses différentes attitudes envers Joe ou envers les différents personnages secondaires.

De manière plus globale, j’aime beaucoup l’idée que Caroline Kepnes a eu pour écrire ce roman. C’était un livre plaisant à lire, bien qu’il me manquait cette petite étincelle, celle sans laquelle je ne dévore pas le livre. J’aurais pourtant aimé m’éprendre des pages comme j’ai déjà pu le faire antan, seulement, l’idée n’a pas été exploitée comme je l’aurais aimé. Il manque de la profondeur dans le récit, du suspense et de l’attractivité. C’est bien dommage. Malgré tout, j’apprécie tout de même ce roman et je n’ai pas honte de le dire. Il me tarde de savoir ce que l’auteure réserve à Joe Goldberg.