Fuyant son passé turbulent, à la recherche de solitude et d’anonymat, Parker transporte pour le compte d’une entreprise douteuse des chargements de fruits depuis les vallées fertiles jusqu’aux ports de l’océan Atlantique avec pour seul compagnon un saxo posé sur le siège avant. Dans un road trip complètement déjanté nous le suivons le long des routes inhospitalières de la Patagonie, là où le temps n’existe plus.
Des personnages loufoques, des situations burlesques. Un roman sur l’amitié, la misère de la solitude, les grands espaces, une histoire d’amour singulière aussi. Nous suivons ces éclopés de la vie dans un récit complètement débridé et c’est vraiment cela qui m’a gêné dans cette lecture. Je ne suis pas très fan de ces romans qui essayent de nous entraîner dans des histoires sans queue ni tête. C’est bien dommage, car le sujet, le cadre, le personnage tout paraissait intéressant. Je me suis un peu ennuyé le long des routes de Patagonie.