L’histoire, c’est celle de Franck Sommerset, un commissaire de la Crim’ appelé sur une scène... où la victime n’est pas décédée ? C’est du jamais vu ! Jamais vu, comme la violence qui se dégage de la scène. Il est question de torture d’une rare cruauté. L’enquête qui se profile s’annonce sombre et sinueuse.
L’équipe de Franck se met en branle, active ses réflexes, applique ses formules. Ils sont redoutables dans leur métier respectif et sont connus pour leur efficacité. D’autant plus, qu’ici, ils ont un coup de pouce surprenant apporté par un proche de la victime.
À partir de là, l’enquête prend un virage, qui soulève des problématiques intéressantes autour des GAFAM. J’ai été complètement emballée, convaincue, par cette aide que peut apporter la maîtrise des algorithmes à la police. Et puis j’ai réalisé, j'ai déchanté, et j’ai eu froid dans le dos.
Je n’en dis pas plus.
C’est une lecture qui à la fois vous rend avide et vous tétanise à l’idée d’en savoir plus. C'est juste dingue. L’histoire est portée par une écriture fluide, dynamique et entraînante.
Cela dit, bien que l’entrée en matière soit captivante, je n’ai pas été convaincue par la résolution de l’intrigue et encore moins par la situation finale. La touche d’impunité fait sortir le roman du champ du possible et de la véracité. C’est dommage.
Par ailleurs, j’ai également trouvé dommage que l’auteur n’exploite pas davantage le potentiel de l’équipe du commissaire... Il nous assure n'avoir que des as dans son équipe, des jeunes à peine sorties des bancs de l'école, quasiment débauchés comme le ferait un chasseur de têtes par le commissaire. Et finalement ils ne font pas grand-chose.
Un thriller saisissant, qui m’a tétanisé le temps de sa lecture et m’a entraîné dans un maelstrom d'interrogation. À un chouïa près il était parfait !