Critique de Positive par Jude
Paige est séropositive. Sans le savoir, sa mère lui a transmis le virus. Elle avait elle-même été contaminée par le père de Paige dans les années 90. Paige a vécu toute son enfance en prenant des...
Par
le 16 sept. 2019
Je remercie Netgalley et les éditions Hachette pour cette lecture.
On ne ressort pas indifférent de l’histoire de Paige Rawl. Séropositive depuis la naissance, elle a suivi des traitements lourds depuis toujours. Cela ne l’a pas empêchée d’avoir une scolarité normale mais un jour lors d’une conversation tout à fait banale, elle va révéler à sa meilleure amie qu’elle est séropositive. C’est la seule personne à qui elle le dit.
Quelques minutes après en avoir parlé à sa meilleure amie Yasmine, la vie de Paige tourne au cauchemar. Ça commence par « Ne bois pas à la même bouteille qu’elle, elle a le SIDA » ou « Sale pute », ou « Paids » au lieu de « Paige ». Le harcèlement va la mener à partir de son établissement et elle va petit à petit prendre conscience du combat qu’elle peut mener pour faire reconnaître sa maladie en tant que maladie « normale ». Elle fait maintenant le tour des collèges et lycées pour expliquer son vécu au collège et pour faire passer un message de bienveillance.
Tout au long du livre, je l’ai trouvée extrêmement courageuse. Non seulement pour supporter la maladie (elle ne parle finalement très peu des symptômes et des complications de sa maladie) mais elle s’acharne à trouver sa place au sein de son collège, de faire partie d’un club de sport de majorettes, .. Ce que ses camarades de collège lui font vivre est proprement inhumain. Je ne peux pas me résoudre à excuser leur comportement par leur ignorance. C’est tout simplement de la méchanceté.
Pour le coup, j’étais et je reste ignorante à propos de cette maladie. Il faut dire qu’on a entendu tellement de chose à propos de cette maladie que finalement, ce que l’on retient, c’est qu’il ne faut pas « fréquenter » de trop près ces malades. A tort. Car la séropositivité n’est pas contagieuse et ce n’est pas le SIDA non plus. J’avoue qu’après avoir lu ce livre, j’hésite à parler de cette maladie parce que les différences entre la séropositivité et le SIDA me sont encore étrangères malgré le fait que l’auteure de ce livre se soit acharnée à nous expliquer les différences. Malgré tout, pour ne pas froisser personne, il m’est impossible de l’expliquer.
Ce livre, comme tous les autres livres portant sur le harcèlement moral, devrait faire partie de tous les CDI de France, collège et lycée. Il est extrêmement pédagogique, et pour ne rien gâcher, il se lit très bien.
Je terminerais en disant que ce livre porte vraiment bien son nom.
Créée
le 16 déc. 2016
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