Avec Prague Fatale, j’ai à nouveau pris plaisir à lire Philip Kerr. Il nous y décrit un Bernie Gunther comme je l’aime, oscillant entre homme juste (par exemple, lorsqu’il prend des risques pour trouver de la nourriture pour ses voisines juives) et cynique revenu de tout qui sait que la partie est perdue d’avance.

On retrouve une des forces des premiers roman: il nous montre des Allemands qui ne croient pas tous que ce qu’ils font est bien, et ce même quand ils sont nazis. Le front de l’Est fait des victimes du côté des bourreaux aussi.

L’intrigue autour du meurtre est en fait très (trop?) simple s’il n’y avait pas le contexte historique, mais on se laisse prendre et surprendre jusqu’à la fin.

Est-ce que j’ai adoré? Je n’irai pas jusque là, mais j’ai tout de même pris plaisir à retrouver Bernie Gunther et j’ai particulièrement aimé les dialogues où il malmène les hauts dignitaires nazis. Je dois être un peu comme lui, on sait que ça ne changera rien, mais ça fait du bien quand ça arrive.

Ma critique complète sur Carnets Noirs: http://bit.ly/1ol6W4b
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le 3 mars 2014

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