"Prendre fin" se présente comme le long monologue intérieur de cet homme en train de mourir. Dans sa tête se mêlent jeux de mots, références de toutes sortes, souvenirs de sa vie, réflexions philosophique… Le tout sur un ton décalé, fait d’accumulation de figures de styles, dans un texte qui fait de la digression son mode de progression majeure.
Ce type d’ouvrage aura sans aucun doute son public. Personnellement, je n’ai pas réussi à aller au bout. Il repose en effet uniquement sur le style de l’écriture et la personnalité du narrateur et les deux m’ont profondément ennuyé. Beaucoup trop de suffisance, d’auto-congratulation dans la mise en avant de ce soit disant « amour de la vie », et au final un discours qui sonne creux. Les jeux de langage autour de la mort sont d’abord amusants, mais ils finissent vite par tourner en rond. Ce qui aurait pu être une amusante nouvelle se révèle être un roman difficile à lire.