Publié sur L'Homme Qui Lit
J'étais assez enthousiaste lors de cette rentrée littéraire hivernale de voir autant de romans à thématique LGBT+ et j'ai rapidement dressé une petite liste de romans qui pourraient m'intéresser, pour essayer au moins une fois d'en lire plus que "de temps en temps". C'est comme ça que Pureté de Garth Greenwell (un auteur que je ne connais pas) s'est retrouvé dans ma liseuse. Et oui, vous avez bien vu l'effet de flou qui permet une seconde lecture sur la couverture.
Il semblerait à la lecture de la biographie Wikipédia de l'auteur qu'une partie de ce roman puisse être tirée de sa propre vie, lui-même ayant enseigné à Sofia, la capitale Bulgare où le roman est placé (mais si, c'est le pays coincé entre la Roumanie, la Grèce et la Turquie). Dans le récit, nous suivons un américain exilé à Sofia comme professeur de littérature à l'université américaine.
On y suit de manière un peu chaotique des épisodes de sa vie sentimentale que je ne saurai pas forcément raccrocher entre eux, avec d'abord une scène de sexe assez étonnante, dans un rapport total de soumission ; puis une histoire d'amour avec un étudiant portugais ; puis une scène de sexe cette fois dans un rapport de domination. Chacun des autres personnages n'est nommé que par une initiale.
J'ai été dubitatif lors de la lecture de ce roman, de ce récit, car je ne savais pas où j'allais et je n'étais pas capable de savoir non plus où l'auteur souhaitais m'emmener. Mis à part quelques passages tendres et de belles balades dans la ville encore bercée par les vestiges du communisme, l'ensemble est assez terne et j'ai ressenti une forme d'apathie face au quotidien de ce personnage. Espérons que mes prochaines lectures de genre soient plus colorées.
Pureté de Garth Greenwell a paru en janvier 2021 aux éditions Grasset dans une traduction de Nicolas Richard. Service de presse numérique obtenu via NetGalley.