J'ai à peine fini "Sourcellerie" le mois dernier que j'enchaîne un autre livre du Disque Monde.
Si j'étais ressorti du 5eme roman un poil déçu, j'ai bien aimé le 7eme. On sent que Pratchett a décidé de se faire bien plus plaisir : éviter de réutiliser des personnages connus s'il n'y en a pas besoin, de faire des clins d'oeils aux lecteurs de la saga et peut se libérer pour faire un roman "indépendant". Ainsi, il a écrit le roman en commençant par parler des tests pour devenir Assassin à Ankh-Morpok avant de dévier complètement et de partir vers une parodie de l'Antiquité, Egyptienne mais aussi Gréco-romaine. Du coup, le roman gagne en différents gags, et ne se force même pas à avoir un méchant (l'antagoniste principal étant un prêtre tellement pétri d'habitude qu'il a oublié pourquoi il fait ça.) Et on ne croule pas non plus sous une tonne de personnages censés être farfelu.
Après, j'éprouve tout de même une lassitude à la lecture des fins de romans de Pratchett. Arrivé aux deux tiers, la parodie s'amenuise parce qu'il faut faire place à la résolution du conflit final, souvent un truc énorme, et je m'y perds toujours un peu. Pourtant, ça reste quand même un peu moins bordélique que d'habitude, la conclusion est satisfaisante et en plus, on a une parodie de l'Énigme du Sphinx qui est une des plus marrantes que j'ai lues jusqu'ici.
Bref, un Discworld distrayant avec pas mal de bonnes idées.